Il semble qu’Aurélien ce Prince si digne de l’Empire par ses grandes actions, aurait dû faire cesser les spectacles ; cependant après avoir satisfait sa gloire, en triomphant de la célèbre Zénobie, il donna au peuple le plaisir de la représentation de plusieurs jeux Vopisc. […] . « Il y a dans les hommes tant de corruption et d’opposition au bien, que la République leur paraît florissante, lorsqu’on bâtit des maisons magnifiques, qu’on laisse aller en ruine ce qui fait la beauté des âmes ; lorsqu’on élève des Théâtres et qu’on sape les fondements de tout bien et de toute vertu, lorsqu’on cherche de la gloire devant les hommes par des folles dépenses, et qu’on néglige les œuvres de miséricorde, lorsque les Comédiens et les bouffons sont dans l’abondance et dans les délices par les profusions des riches, et que les pauvres manquent du nécessaire. […] Paphnuce eut révélation qu’un joueur de flûte jouerait avec lui dans le Ciel du même degré de gloire. […] Le Poète Foulque, qui écrivait à Marseille au commencement du xiii. siècle, et à qui on a attribué la gloire d’avoir le premier donné et observé les règles de bien rimer, s’étant retiré dans un Monastère, fut fait Evêque de Marseille, puis de Toulouse, et plusieurs autres s’avançaient beaucoup auprès des Princes.