Les femmes de notre siècle ne jouissent-elles point de la bonne réputation, que celles des siècles précédents ont acquise à leur Sexe ; comme de certains sots, qui se croient être de grands hommes par la gloire de leurs ancêtres ? […] Voyez le bien que cela fait pour la conscience de ces Messieurs ; pour la consolation des Ecclésiastiques, et des Religieux qui se réjouissent, et toujours à la gloire de Dieu, de voir le beau monde à leurs Fêtes, pour l’édification du bon peuple qui s’en retourne admirablement content du beau Sermon, du beau Salut, de la belle Messe ! […] Or je vous avoue, Agathon, qu’en ce temps où l’on aime fort à être Fondateur ou Fondatrice, ne fut-ce que d’une petite Communauté, j’aurais de la consolation pour la gloire de Dieu, de voir le Patriarcat de cette association bien établi. […] Si ces réflexions et les autres qui ont précedé celles-ci, ont le malheur d’être inutiles ; je ne sache plus qu’une ressource, et cela me consolera de tout : C’est la prière que l’Église fera avec autant de ferveur que jamais, pour supplier la sainte Vierge, qu’elle daigne par son intercession procurer toutes les grâces nécessaires à ce Sexe, dont elle est la gloire et l’exemple.