Cette morale factice, basée sur l’impitoyable intolérance religieuse, non seulement permet les crimes, mais encore elle ordonne de les commettre pour la gloire de Dieu, en les érigeant en vertus. […] Ils sont démoralisés par principe ; ils se persuadent que tous les crimes du machiavélisme sont des vertus et se croient en droit de les commettre sans remords, toutes les fois qu’ils les croient nécessaires à la gloire de Dieu et à celle de l’Etat. […] Le souverain qui adopterait de pareils principes n’obtiendrait jamais l’affection de ses sujets, et n’y trouverait ni gloire, ni sûreté. […] Que sa sainteté, surtout, proscrive le jésuitisme qui enseigne la manière de commettre toute espèce de crimes sans remords, et qui autorise le régicide pour la gloire de Dieu, et dans l’intérêt de la religion.