Et l’on remarquera ici par forme de digression, que ces qualités mêmes qui font la gloire de l’Auteur, font justement la peine du Traducteur ; l’idiome Anglais dans sa perfection étant infiniment opposé au tour Français. […] Je ne prétends pas néanmoins que ma traduction soit tout à fait littérale : ce serait me faire gloire de parler Anglais en Français ; d’ailleurs on me convaincrait aisément d’imposture sur cet article : les habiles gens à Londres entendent communément le Français ; bien différents de nos Ecrivains qui presque tous ignorent l’Anglais.