Il y a bien de la différence selon Cicéron et Quintilien, entre l’impression que fait la lecture d’un discours, et celle de la prononciation du même discours accompagné du son de la voix et des gestes. […] » Le Comédien ne doit jamais exprimer la tendresse d’un amant, ni par paroles ni par gestes, non pas même pour faire voir le sort infortuné de l’impureté ; le moindre haleine se communique, les esprits dissipés n’entendent pas en sûreté l’histoire des passions d’autrui : qu’aucune femme ne monte sur le Théâtre, que son habit même n’y paraisse pas.