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248. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Mais lorsque les vices les plus honteux diffamaient la scène, et avilissaient les Acteurs ; lorsque ceux-ci jouaient avec les gestes les moins équivoques ; que les hommes et les femmes méprisaient toutes les règles de la pudeur, et que l’on y prononçait ouvertement des blasphèmes contre le saint Nom de Dieu : pour peu que l’on sût rougir, pour peu que la conscience ou l’éducation parlassent, ces spectacles devaient naturellement faire horreur ; du moins ne pouvait-on s’y méprendre, ni regarder comme permis des discours aussi profanes, des actions aussi licencieuses et aussi contraires à l’honnêteté.

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