J’ai vû & l’on voit tous les jours des Comédiens, qui ont les mêmes gestes dans quelques pièces qu’ils jouent. […] Elle sert non-seulement à l’Auteur, mais encore au Lecteur, à l’un, à juger de l’effet d’une période, accompagnée d’un ton & d’un geste convenables ; à l’autre, à se mettre à la place du premier, & à sentir ce qu’il veut lui dire. […] Le même Auteur dit encore : « La voix, le ton, le geste, l’action, voilà ce qui appartient à l’Acteur ; & c’est ce qui frappe dans le spectacle des grandes passions.