Je n’ai fait ici qu’une ébauche grossiere de ce qui regarde le premier point, où j’ai jetté rapidement, & peutêtre avec trop d’abondance, les premiers traits qui se sont présentés à mon esprit : les réflexions de l’Auteur, la fécondité de son génie & la délicatesse de son goût y suppléront avantageusement par les nouvelles découvertes qu’il fera dans le cœur humain, & par l’Art avec lequel il développera les ressorts des mouvements que je n’ai presque fait qu’indiquer ; il ne sçauroit au moins traiter cette matiere d’une maniere plus agréable ni plus intéressante pour ceux qui se plaisent à chercher dans la connoissance de l’homme le fondement des regles de la Poësie, comme de celles de la Rhétorique.