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198. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Vous y avez des Génies, des Anges, des Cupidons, des Sirènes, des Diables ; Venus et saint Georges, Pan et le Curé de la Paroisse, l’Enfer du Paganisme et l’Enfer du Christianisme ; des incartades d’obscénité, et des turlupinades sur le péché originel. […] Monsieur D'Urfeyba est un homme d’un génie trop singulier pour ne le pas distinguer du reste des Auteurs. […] C’est ici ou jamais que doit paraître le génie, le talent du Poète. […] Il est vrai que c’est un homme singulier, bizarre, entêté des vaines parures, ébloui d’un bel équipage, charmé de tout ce qui brille aux yeux ; et que ces frivoles idées ne sont pas des marques d’un grand génie ; mais après tout sa conduite au fond n’est nullement celle d’un idiot ni d’un étourdi. […] Elles se forment sur la diversité d’âge, de sexe, de condition, de génie, d’éducation.

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