On ne peut disconvenir que ce ne soient là les motifs généraux qui conduisent au Théatre. […] Aux considérations générales sur la comédie, le Législateur en ajouta de particuliéres aux Actrices ; parce que l’amour qu’elles inspiroient, n’avoit pas des suites moins funestes que la passion pour le Théatre, & qu’il n’étoit pas moins nécessaire de réprimer l’un que l’autre. […] Quand les usages, les loix & l’opinion générale ont proscrit les Comédiens ; quand d’un bout du monde à l’autre toutes les Nations leur prodiguent l’avilissement & le mépris, pourra-t’on croire encore qu’on appelle ces mêmes Peuples en témoignage en faveur des personnes de Théatre ?