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20. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Ce n’est ni la place, ni les propos, ni les arrangemens d’un grand général, au moment critique d’un combat qui doit décider du sort de la France. […] Pendant qu’Henri soupe avec ses officiers généraux, on lui amene le maître du château ; qui a été fait prisonnier. […] Il fait un grand éloge du commerce, je ne sai pourquoi, au sortir d’une bataille où le commerce n’a rien gagné, & au milieu de ses généraux, qui sont peu enthousiasmés de la noblesse commerçante. […] Henri avoit beaucoup de valeur ; il bravoit, il cherchoit le péril, s’y exposoit témérairement, s’y précipitoit aveuglément : c’étoit un grenadier, non un capitaine : il dut tout à ses généraux. […] Ce n’est ni comédie, ni farce, ni proverbes ; ce sont des dialogues appellés scènes, sous le titre général d’actes, où l’on détaille l’administration de Sulli, sous les ordres ou plutôt sous le nom de Henri.

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