Je ne sçaurois croire que ce soit là le vrai sentiment de l’Auteur ; & Aristote même me fournit dans sa Poëtique dequoi combattre son opinion, par l’idée qu’il y donne de la Tragédie, & des différentes parties qui n’en forment qu’un seul tout. […] Après avoir épuisé ce premier point, la seconde face sous laquelle on peut envisager la Tragédie, en ne la considérant que comme une Imitation, lui fournira un sujet presque aussi riche, s’il s’attache à bien expliquer pourquoi toute Imitation nous plaît en tant qu’Imitation, & pourquoi celle qui est l’ame de la Tragédie, fait de plus fortes impressions que toutes les autres.