Et pour dire en un mot, toute la matière de la Comédie, est de vieillards avaricieux, fous et radoteurs : de jeunes hommes amoureux, intempérants, paillards, prodigues et perdus : de filles corrompues ou par force, ou par argent : de putains insatiables ; de valets trompeurs et larrons ; de maquereaux impies et parjures ; de Jacquets gourmands, et de Rodomonts glorieux. » Tout cela ne vaut rien luen, que pour être détesté : et est fort dangereux étant récité et contrefait ou imité, en présence de toutes sortes de personnes, de tout sexe et de tout âge. […] On n’oit parler que de calamités publiques ; on ne voit de tous côtés que misères, et des objets pitoyables des désolations si fort épandues.