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159. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

Après ce beau galimatias qui ne conclut rien, ce charitable donneur d’avis veut, par un grand discours fort utile à la religion et fort nécessaire à son sujet, prouver que les pièces de Molière ne valent rien, pource qu’elles sont trop bien jouées et qu’il sait leur donner de la grâce et en faire remarquer toutes les beautés. […] Je sais que les ignorants m’objecteront toujours « deux et deux sont quatre et quatre et quatre sont huit », et je leur répondrai que leur esprit est aussi fort que ce raisonnement est persuasif. […] Toutes ces preuves sont fortes et aussi véritables qu’il est vrai qu’il n’y a point d’honnêtes gens qui n’aient bonne mine.

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