Je n’examine pas le mérite poëtique de ces deux farces, selon moi fort médiocre, quoique ses enthousiastes les élèvent jusqu’aux nues ; je ne les regarde que du côté des mœurs, avec d’autant plus de raison, que leur titre d’école les annonce comme des ouvrages didactiques faits pour instruire, & non pas jetés au hasard pour divertir sans conséquence, & il est certain qu’indépendamment des grossieres indécences d’actions & de paroles qui révoltent les honnêtes gens & font les délices des libertins, on ne sauroit donner à la jeunesse de plus mauvaises leçons & de plus mauvais exemples. […] La fille s’enfuit toute seule, & se réfugie fort décemment dans la chambre de son amant, d’où elle répond avec lui par la fenêtre. […] L’un fait beaucoup de bruit qui ne lui sert de guères ; L’autre en toute douceur laisse aller ses affaires, Et voyant arriver chez lui le damoiseau, Prend fort honnêtement ses gands & son manteau. […] On demandera pourquoi j’insiste si fort sur le mariage. […] Je n’ai garde assurément de révoquer en doute ni sa piété, ni ses exercices de piété ; mais il me semble que l’union de ces circonstances est fort peu consolante.