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307. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

J’y trouve plus de confusion que dans celui que je me forme : car il ne s’agit pas, ce me semble, d’attirer les Pères dans le sentiment de Saint Thomas, comme il paraît que vous l’ayez voulu faire ; mais plutôt de faire parler Saint Thomas dans le sentiment des Pères, comme je ferai. […] Une jeune personne qui aura jusqu’alors vécu dans l’innocence, s’apercevra bien que depuis le temps qu’elle va à la Comédie, la partie inférieure de son âme n’est plus si soumise à la supérieure qu’elle l’était autrefois, qu’elle lâche plus la bride à ses passions qu’elle ne faisait dans un autre temps ; elle forme peut-être quelque léger désir de remédier à ce mal, mais il n’est déjà plus temps.

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