Epître du premier livre écrivant à Eucratius, montre assez en quelle horreur et détestation les Chrétiens avaient anciennement les Bateleurs et joueurs de farces, Comédies et Tragédies, et autres choses semblables, jusqu’à priver de la sainte Communion ceux qui s’adonnaient à cet art : Il déclare le semblable en cette Epître, que le Chrétien doit fuir tous Spectacles et Jeux publics, de quelque sorte que ce soit : où de premier coup il s’attache à ceux qui abusaient des témoignages de la S. écriture pour approuver telles folies : puis discourant par toutes les espèces des Spectacles, en fait le diable auteur, et l’Idolatrie mère : rappelant les Chrétiens à contempler plutôt les œuvres de Dieu, et les saintes écritures, comme les vrais spectacles des vrais enfants de Dieu. […] Car c’est une autre folie manifeste marchander à des hommes oiseux d’être battuaj : et estimer aussi une grande et première victoire, faire jeûner son ventre outre mesure, sous ombre d’une couronne gourmande qu’on aura acceptée par un marché vilain et déshonnête : être pareillement si malheureux, que présenter son visage aux coups, pour plus malheureusement engraisser son ventre. […] En voici un autre qui saute tout nu, un autre à force de bras jette en haut une boule d’airain, toute telle gloire est folie, Qu’il n’y ait nul spectateur, il n’y aura nul joueur.