« Tout se réduit à nous montrer la vertu comme un jeu de théâtre, bon pour amuser le public ; mais qu’il y aurait de la folie à vouloir transporter sérieusement dans la société. […] Il y aurait de la folie à une Mère d’avoir les entrailles de Mérope ; à une épouse d’avoir les sentiments d’Inès ! […] En est-ce un dans Les Précieuses et dans Les Femmes savantes que la folie du bel esprit, et la négligence des choses utiles ? […] Il ajouterait à ce tableau le contraste d’une femme impérieuse et vaine, qui veut que tout cède à ses caprices, que tout soit sacrifié à sa fantaisie et à ses plaisirs ; qui ne connaît dans son amant de devoir, de soin, d’intérêt que celui de lui complaire ; qui se fait un jeu de sa ruine, un amusement de ses folies ; un triomphe de ses égarements.