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67. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

Il témoigne que de son temps pas un Chrétien n’allait au théâtre, et que c’était une marque assurée qu’un Païen était converti et avait embrassé la foi, quand il cessait d’aller aux spectacles : « De repudio spectaculorum intelligunt factum esse Christianum », dit-il. […] Car c’est renoncer à Dieu que de s’amuser à ces vanités ; c’est se rendre prévaricateur de la foi chrétienne, que de rechercher après le Baptême les choses, auxquelles l’on a renoncé en le recevant (c’est-à-dire les plaisirs, et les pompes du monde). […] Elle ne convient qu’aux Ecritures dictées par le Saint Esprit, et à l’Eglise, dans les décisions qu’elle fait sur les matières de la Foi, des mœurs et de sa discipline générale, et dans ses assemblées universelles, ou dans celles qu’elle autorise par son consentement, lorsqu’elles sont prononcées par son Chef visible. […] S’ils aiment, dit-il, ceux qui sont véritables, et qui leur seront utiles ; qu’ils s’appliquent à la lecture des saintes Ecritures ; et ils y trouveront des spectacles dignes de la foi, dont ils font profession. […] Que celui donc qui regardait auparavant les ouvrages des hommes avec étonnement, s’arrête à considérer ceux de Dieu, et se serve pour cela des yeux que la foi lui donne.

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