Le caractère de douceur, de tendresse, de miséricorde, d’humilité, de modestie, de soumission, de foi, de chasteté, qui sont l’esprit du Christianisme, est plus analogue à celui des femmes qu’à celui des hommes ; aussi sont-elles en général plus dévotes, elles en ont le nom de sexe dévot, quoique ce ne soit souvent qu’une dévotion de tempérament, qui fait la moitié des frais de leur vertu ; elle coute plus à acquerir à l’homme naturellement violent, impétueux, impatient, &c. qui abuse de son autorité.