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215. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

Le prêtre, le prophete, l’homme du monde, tous du plus grand au plus petit brûlerent du désir d’avoir, tous moyens d’acquérir parurent bons ; les grands furent sans foi, les militaires sans honneur, les magistrats sans équité ; la porte du juge inaccessible à la veuve & à l’orphelin, ne s’ouvrit plus qu’à l’or & aux présens ; les richesses amassées par l’injustice, on les dissipa dans la débauche, & l’on se fit honneur des plus honteux désordres. […] Lafontaine n’en a presque point assaisonné ses sables, non par modestie, ses contes sont foi que ce n’étoit pas sa vertu favorite, mais parce que ce genre n’en étoit pas susceptible, & parce qu’il avoit fait ses provisions dans ses contes.

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