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74. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286

Du moins si notre musique ne peut prétendre le prémier rang dans l’estime de tous les connaisseurs, à cause de la sécheresse prétendue & de la dureté imaginaire de l’idiome auquel elle est associée ; du moins, dis-je, a-t-elle lieu de se flatter d’obtenir le second. […] J’ai dit plusieurs fois que nous tournons un Vaudeville, un couplet, tendre ou malin, mieux qu’aucun peuple de l’Europe ; nous avons encore une autre supériorité ; les Italiens même ne sauraient se flatter de composer si bien que nous, ce qu’en musique on appelle petits-airs. […] C’est ce qu’il n’est pas facile de décider : chacun des deux partis se flatte d’avoir remporté une victoire complette.

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