Platon ne pouvait souffrir les lamentations des théâtres qui « excitaient, dit-il, et flattaient en nous cette partie faible et plaintive, qui s’épanche en gémissements et en pleurs ». […] Il ne trouve pas moins mauvais qu’on flatte cette autre partie plus emportée de notre âme, où règnent l’indignation et la colère : car on la fait trop émue pour de légers sujets.