Or, qui peut se flatter, en assistant aux Spectacles, d’agir pour Dieu ? […] Or, si ce ne sont pas des œuvres de Jésus-Christ, dans le sens déjà expliqué, c’est-à-dire, des œuvres qui puissent du moins d’être rapportées à Jésus-Christ ; ce sont donc des œuvres de Satan : donc tout Chrétien doit s’en abstenir ; donc il viole les vœux de son Baptême, lorsqu’il y participe ; donc, de quelque innocence qu’il puisse se flatter, en reportant de ces lieux son cœur exempt d’impression, il en sort souillé, puisque, par sa seule présence, il a participé aux œuvres de Satan, auxquelles il avait renoncé dans son Baptême, et violé les promesses les plus sacrées qu’il avait faites à Jésus-Christ et à son Eglise. » « Ce ne sont pas ici des conseils et des pratiques pieuses ; ce sont nos obligations les plus essentielles. […] Nous ne songeons qu’à émouvoir les passions par le mélange de l’un et de l’autre ; et les hommages que nous rendons quelquefois à la raison, ne détruisent pas l’effet des passions que nous avons flattées. […] Mais tel est le goût qu’il faut flatter sur la scène ; telles sont les mœurs d’un siècle instruit. […] Il leur persuade que, pour être honnête homme ; il suffit de n’être pas un franc scélérat. » « J’aurais trop d’avantage, si je voulais passer de l’examen de Molière à celui de ses successeurs, qui, pour mieux suivre ses vues intéressées, se sont attachés dans leurs pièces à flatter une jeunesse débauchée et des femmes sans mœurs. » « La belle école que le Théâtre !