) Conviendrait-il à une femme prostituée, disent là-dessus les Auteurs, de déshériter sa fille sous prétexte de prostitution ? […] Une fille qui se livrerait au théâtre serait encore plus coupable, elle aurait franchi de plus fortes barrières. […] Nous ne traitons pas ainsi les pauvres, dit la loi : la pauvreté n’est pas une infamie, les plus grands Seigneurs ne se mésallient pas en les prenant ; mais on ne peut trop mépriser et écarter les Comédiennes et leurs filles, ainsi que les filles des pourvoyeurs de femmes publiques : « Amplissimis dignitatibus licet pauperem in matrimonium accipere ; humilem et abjectam hanc minime judicamus. […] Celui-ci l’enleva à Filandre, et l’adopta pour sa fille. […] Monchindre Paphetin, choqué que sa fille adoptive se mariât sans son consentement, et à un moucheur de chandelle, porta sa plainte à l’Archevêque de Lyon.