Les verges étoient la punition de la négligence à conserver le feu sacré, & par respect pour la Prêtresse coupable, c’étoit au grand Prêtre à la frapper. […] Faire venir des esclaves rallumer avec des flambeaux le feu sacré, est une fausseté ridicule. […] Le feu sacré ne se rallumoit qu’aux rayons du soleil, dans des vases d’airain bien polis, comme des miroirs ardens, où l’on présentoit des matieres seches & combustibles. C’étoit un feu pur venu du ciel. […] … Que les autels brisés Tombent anéantis sous ces toits embrasés, Que de ce feu sacré les flammes vengeresses De l’injuste Vesta consument les Prêtresses.