Il n’en faut point, dit le sage, ils ne sont bons que pour les femmes ; comme il y a des habits propres à leur sexe, il y a aussi des traitemens propres pour les hommes. […] Les femmes ont les leurs sur leurs toilettes, ne les leur envions pas. Aucun homme ne doit en user : Nullum virum unguento delibutum iri existimo ; il ne doit pas même se parfumer pour plaire à sa femme, c’est bien assez que la femme soit parfumée. […] Il dit que son frere Cesarius les envoyoit aux appartemens des femmes, ad ginetia & delicias puellares . […] Cet ouvrage est la condamnation du luxe des femmes, dans l’occasion où l’on se pique le plus d’en user, & où il paroit le plus excusable.