D’Alzan, tout-à-l’heure, on m’entretenait d’elle, de ses vertus, de sa douceur, de sa tendresse envers vous ; une femme qui la connaît comme vous-même, celle qui m’a révélé ce secret qu’il m’eût été moins cruel d’apprendre de votre bouche, une inconnue en un mot qui me fit promettre, avant de parler, de ne point chercher à la deviner, vient de m’assurer qu’elle est toute belle, cette épouse que vous aimez……… Oui, vous l’aimez ; je connais trop bien votre cœur pour en douter : il n’est point fait pour l’ingratitude, l’inhumanité, la perfidie ; vous aimez votre épouse bien plus que vous ne le croyez : vous l’aimez plus que moi, plus que vous ne vous aimez vous-même.