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34. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153

Elle ne vouloit pas les caresses des femmes, les Dames de la Cour, à son entrée à Paris, alloient la baiser & l’embrasser selon la coutume des femmes ; elle en fut choquée. Quelle fureur ont ces femmes de me baiser ? […] Les femmes voyoient avec peine mépriser ce qui les enchante, & forme pour elles un triomphe ; les hommes étoient déconcertés & réduits au silence ; c’est là tout ce que la plupart savent dire & répéter à toutes les femmes. […] Ce mot qui est une satyre de Chapellain est aussi une grossiéreté qu’une femme modeste ne se fût pas permise ; une femme modeste n’auroit pas souffert cette lecture, & on n’auroit pas espéré de lui plaire en la lui faisant. […] Les femmes du théatre ne les font pas.

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