Il y a prétendu comprendre, dans la juridiction de son théâtre, les droits qu’ont les Ministres de l’Eglise de reprendre les hypocrites et la fausse dévotion. […] Le culte et le mépris des fausses Divinités contribuent à l’ébranler : leur culte est une idolâtrie renouvelée, leur mépris, quoique très juste, dans le rôle des Acteurs est un blasphème. […] L’exemple du blasphème, même dans les fausses religions, laisse une impression d’impiété ; on apprend insensiblement à ne plus craindre ce que l’on voit si aisément braver. […] peut-on avoir un goût si faux pour se repaître de chimères si palpables ? […] Mettre des cendres au-dessus de la puissance suprême des Dieux qu’on adore, est-il rien de plus faux et de plus insensé ?