Bienheureux celui qui n’a point abusé de ses yeux à regarder ces objets imaginaires, et qui ne s’est point occupé de ces fausses folies. […] Ajoutez que ces Comédies se jouent aux flambeaux, et de soir, ce qui ne contribue pas peu à favoriser le vice, et à lui faire jeter dans l’âme de ceux qui y assistent, de très profondes racines : les impressions que ces œuvres de ténèbres, revêtues d’une fausse lumière, leur font, leur servent d’entretien tout le reste du jour, et forment les dernières pensées qu’ils ont dans leurs lits, qui sont des semences de péché, que le démon fait germer par ses illusions, et qu’il conduit jusques à son dernier effet, à la faveur de la concupiscence. […] Si quelque tentation rappelant dans votre esprit ces fausses délices que vous avez goûtées dans votre conversation mondaine, vous sollicitait de retourner en arriéré, opposez lui ces paroles de S. Augustin, « Cohibeat se a ludis et a spectaculis qui perfectam vult consequi remissionis gratiam » Augustin, au livre de la vraie et de la fausse pénitence, cap. 15. […] [Psaume 35, verset 4] p Augustin, au livre de la vraie et de la fausse pénitence, cap. 15.