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113. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

Il ajoute que le Roi avoit chargé un courtisan de faire mourir la Reine ; mais comme Lisois dans Berwik, il n’obeit pas, & la cache ; il veut que son mariage avec Blanche soit nul, comme étant marié à Pudilla, ce qui n’étoit pas pour lui faire épouser décemment Henri son successeur, idée fausse & inutile. […] Dans son poëme ; il traite ces avanturiers de gentil hommes, & insere une multitude de leur noms, vrais ou faux, selon qu’il peut les ajuster à la mesure & à la rime. […] Quelle idée donne-t-il de la réligion d’Emilie, s’il dit vrai ; quelle idée de sa droiture, s’il dit faux ! mais vrai ou faux, quelle idée donne de sa réligion un homme qui fait un mérite de l’irreligion ? […] Il se jette sur Rousseau qu’il appelle Rufus, & sur Freron qu’il appelle Fureur insensée, d’enfermer dans un vers une fausse pensée , & lui-même il en fait, en le disant, & il en a fait de milliers depuis.

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