Continuez donc, Monseigneur , de suivre ces divines Maximes sous la Conduite toute sainte de cette grande Princesse, Madame votre Mère : Aimez la vertu ; fuyez tout ce qui est contraire au nom Chrétien, qui a toujours été si auguste dans la Famille Royale d’où vous tirez votre Naissance : Et vous attirerez ainsi sur Vous les bénédictions que Dieu donne aux Princes qu’il a élus pour son service, et pour sa gloire. […] Oratorum ac Vatum victorias incitamentum ingeniis allaturas : Nec cuiquam Judici grave aures studiis honestis et voluptatibus concessis impartire : lætitiæ magis, quam lasciviæ dari paucas totius quinquennii noctes, quibus tanta luce ignium nihil illicitum occultati queat. » même cette licence agréable ; mais ils déguisaient leurs vices sous des noms honnêtes : ils disaient que la sévérité de nos Ancêtres, n’avait pas même été ennemie du divertissement des Spectacles, et qu’ils en avaient tout le soin, qu’on en pouvait avoir alors : Qu’ils avaient envoyé quérir en Toscane des farceurs et des baladins, et tiré d’un autre endroit les plaisirs du Cirque : Qu’étant maîtres de la Grèce et de l’Asie, ils avaient fait leurs jeux avec plus d’appareil ; et que cela avait apporté si peu de corruption, qu’en l’espace de deux cents ans qu’il y avait depuis le triomphe de Mummius, qui avait introduit ces plaisirs dans Rome, il ne s’était trouvé personne d’honnête famille qui fût monté sur le Théâtre. […] » En voici un exemple tiré d’une Comédie intitulée Les Synéphèbes ; qui instruit les fils de famille à dérober leur père, par des fourbes, par des tromperies, et par de mauvais traitements. […] Vous donc qui êtes Pères de famille, avertissez vos domestiques de ne point suivre ces coutumes sacrilèges des misérables Païens. » Et en un autre sermon sur le même sujet, « Ceux, dit-il « Qui enim aliquid de Paganorum consuetudine in istis diebus observare voluerint. timendum est ne eis nomen Christianum prodesse non possit. » Idem Serm. 1. de calend.