On ne doit permettre ni entretenir en public, ce qui détourne les ouvriers et le peuple de leurs ouvrages ordinaires, et les accoutume à l’oisiveté et curiosité au préjudice de leurs familles ; ce qui détourne les jeunes enfants de l’obéissance due à leurs parents : ce qui les divertit de leurs études et autres exercices honnêtes ; ce qui débauche les serviteurs, au préjudice de leurs maîtres, et les rend négligents à leurs devoirs, et désireux d’imiter les fainéants auxquels ils voient qu’on applaudit. […] Les tromperies des acteurs, les fraudes, les adultères, les impudicités des femmes, les plaisanteries bouffonnes, les sales et ords parasites, les pères de famille même emportés de la gravité de leur condition, à une stoliditécz, qui les rend en quelque façon éhontés. […] A présent ces jeux mercenaires épuisent le peuple de son argent : font que plusieurs dérobent à leurs familles ce dont elles auraient besoin, accoutument le commun à oisiveté et négligence, qui est un entretien de vices, empêchent le service de Dieu, qui est négligé, ou refroidi par cette accoutumancedt.