Sur des fables. […] En est-ce un moindre d'aller à dessein pleurer d'un mal imaginaire, frémir d'un crime chimérique, rire d'une fable, de forger des sottises et des forfaits, de s'étudier à les bien rendre pour s'attendrir ou se réjouir, attendrir ou réjouir les autres de rien ? […] On est si accoutumé à n'y entendre que des mensonges, qu'on n'imagine pas y trouver une vérité : du solide dans le pays des fables !