/ 228
214. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

Une preuve incontestable de cette vérité, est le dernier opéra nouveau, l’opéra d’Ernelinde, où l’on voit une prison vaste & superbe succéder à une forteresse, dont les murailles ne sont guères plus hautes que les hommes, & un temple tout resplendissant de l’éclat des métaux les plus précieux, pour lequel on tremble beaucoup plus que pour les soldats qui viennent s’égorger jusqu’aux pieds des autels, dans cet asile sacré, & cela dans un tems où les Rois de la Norvege sont encore portés sur des faisceaux d’armes, comme au premier acte, & dans lequel il n’est fait aucune mention de l’allégorie & de l’illusion de la fable.

/ 228