Les folies du carnaval parmi les chrétiens ont malheureusement succédé aux fêtes lupercales des païens. […] Le Jésuite Lacerda prétend que l’unique fois, où ces malheureuses prostituées rougissaient, comme parle Tertullien, c’était à la fête de Flore, parce que, dit-il, les jeux Floreaux ne se célébraient qu’une fois l’an, savoir le 28 d’Avril. […] Augustin foudroie ces jeux dans son Epître 202. et ce que Sénèque dans son Epître 47. rapporte de la modestie de Caton ; lequel s’apercevant que sa présence empêchait le peuple de demander le spectacle de ces infâmes nudités, se retira pour ne point troubler la fête.