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257. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

En interdisant la Comédie, vous voulez multiplier les fêtes publiques. […] La Loi Judaïque l’avoit ordonné dans les fêtes solemnelles. […] Les Chrétiens de la primitive Eglise au milieu des persécutions, qui faisoient tomber des milliers de Martyrs sous le glaive des bourreaux, étoient obligés pour se soustraire à la mort, de s’éloigner des Villes et; d’aller se cacher dans les montagnes et; les déserts, d’où ils se donnoient des rendez-vous pour se rassembler les jours de fêtes, et; cette pieuse Confrairie dansoit en chantant les louanges du Dieu, dont on vouloit abolir le culte.

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