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212. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160

On composa, & on fit jouer pour la même fête seculaire, une autre piéce intitulée l’Assemblée, où il y a aussi des vers : c’est une chanson que chanterent Momus & Mde. […] Cette chanson est du moins dans l’esprit de la fête, dans le caractère du héros, j’ aime mieux Moliere, ou que j’aime mieux Moliere  ; ce refrain est assurément plus convenable que tous les traits augustes, que la couronne des mœurs, que l’immensité, que l’éternité, que l’espace attendus, que l’immensité resserrée, l’aîle du tems qui plane, la demeure du sort, & tout ce fatras où l’auteur ne s’entend pas lui-même, & dont Moliere seroit bien étonné de se voir offrir le burlesque hommage : Quid dignum tanto feret hic promissor hiatu, Parturient montes, nascetur ridiculus mus.

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