.° On fait à Toulouse une fête horrible, abominable, un anniversaire d’horreur & de carnage, qui acheve de répandre la fureur dans les esprits. Rien de plus juste & de plus tranquille que cette fête qui se fait sans interruption depuis plus de deux siecles, & n’a jamais causé le moindre désordre. […] Cette fête n’est pas plus horrible, & n’inspire pas plus d’horreur que le Te Deum que le Roi fait chanter pour la prise d’une place ou le gain d’une bataille.