/ 349
240. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Dans ce qui regarde l’Eglise, il avait pour maxime, que les Princes étant plus exposés que personne, à la tentation, et au péché, ont aussi besoin plus que personne, d’implorer le secours, et la miséricorde de Dieu. […] Ce ne sont plus que des homicides : Ceux qui combattent n’ont rien qui les couvre, leurs corps sont entièrement exposés aux coups ; aussi n’en donnent-ils point qui ne portent. […] C’était autrefois un crime de l’instruire à porter, ou à recevoir des coups ; il y est maintenant exposé tout nu et sans armes ; et l’on se fait un divertissement de sa mort. […] Et le Dieu de l’impureté est-il d’une autre manière dans les lieux sacrés où l’on l’adore ; qu’il ne l’est sur les Théâtres, où l’on l’expose à la risée du peuple. » Et dans le chapitre 6. […] L’application que l’Auteur de la Dissertation fait ensuite de cette action de l’Empereur Constantin, à ce qui est arrivé à la Comédie, n’est point juste ; puisque ce n’est pas exposer la Comédie au mépris, et en faire un objet d’opprobre et de risée ; que de la faire passer dans les palais des Rois.

/ 349