C’est pourquoi s’il s’en trouve parmi eux quelques-uns qui suivent encore la folie des Juifs, ou qui imitent l’erreur et l’extravagance des Païens, par les danses et par d’autres divertissements indignes ; qu’ils apprennent que c’est abuser d’un temps, qui est tout consacré à la prière, que de l’employer à la recherche de son plaisir ; et que c’est irriter Dieu, que de s’occuper à des exercices qui ne servent qu’à la satisfaction des sens ; lorsqu’on devrait être prosterné devant sa majesté, pour l’adorer, et pour invoquer sa miséricorde. […] « Nous ne voulons point, disent-ils, que les jours des Fêtes, qui sont dédiés au culte et à l’adoration de la souveraine Majesté de Dieu, soient employés à aucune sorte d’exercice, qui serve à la volupté, et à donner du plaisir ; ni qu’ils soient profanés par aucune exaction, ou même par aucun acte de justice ; et nous ordonnons que l’on conserve un respect si profond pour le jour du Dimanche, qu’on s’abstienne de ces mêmes actions, quoique justes, et nécessaires en autre temps. » L. vlt.