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33. (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65

Esprit est appelé le consolateur et le goût qu’un fidèle trouve dans les exercices de la piété, s’appellent les consolations divines : Mais à qui sont destinés et les consolateurs et les consolations, n’est-ce pas aux affligés ? […] Ce seront de belles dévotions que celles qui se feront après avoir passé la moitié de la nuit en cet exercice : La tempête a été trop grande, les flots seront longtemps agités ; l’âme tardera longtemps à se rasseoir, et encore après cela les douceurs de la dévotion ne seront pas selon son goût, parce que ce ne sont pas les plaisirs de la chair auxquels seuls elle est sensible.

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