Si donc de tout temps elles ont été exemptes de ces travaux et de ces exercices qui demandent de la force et de la fatigue ; et si le fuseau et l’aiguille ont toujours été leur partage, je crois que ce fut moins pour s’accommoder à la délicatesse de leur constitution, que pour ne point blesser cette pudeur, qui doit être l’âme de toutes leurs actions. […] Les femmes ont trouvé des exercices et des professions, qui, par une suite de cette même corruption, bien loin d’être désapprouvées des hommes, font au contraire leurs plus grands délices.