Esprit condamne comme des exercices, où Dieu est ordinairement offensé. […] Basile sur ces paroles du Prophète : « On voit encore maintenant, dit-il, que les femmes Juives font de la Danse leur principal divertissement. » Saint Augustin encore, lorsqu’il dit, « que les femmes Juives feraient beaucoup mieux de s’occuper au Sacrifice le jour du Sabbat, que de le passer comme elles font dans l’exercice de la Danse ». […] Ce qu’ils ont fait par l’instinct du Diable, qui dans le dessein de tromper les hommes, et les perdre, et par l’ambition qu’il a de se rendre semblable à Dieu, et de se faire adorer, a voulu qu’on employât dans l’exercice de la superstition, et de l’idolâtrie, tout ce que les hommes inspirés du S. […] Mais cet autre sorte d’exercice dans lequel on s’occupe pour délecter, et contenter les sens, n’est que trop fréquent dans le Christianisme, et on en use d’une manière tout a fait vicieuse, et désordonnée. […] Si nous parlions donc rigoureusement, et dans l’exactitude des Jurisconsultes, ne considérant que ce qui se rencontre le plus souvent dans la pratique ordinaire de ces danses profanes, qui ont pris naissance de la corruption des mœurs des Hébreux, et des observances superstitieuses des Païens ; nous pourrions dire que tous ces exercices qui ne vont qu’au contentement des sens sont absolument mauvais ; parce que les vices s’y mêlent, et le péché s’y trouve très fréquemment, et que suivant la règle des Jurisconsultes,L. 3. et 4. ff. de leg.