Si ces opulens ne suppléent par des exercices convenables aux fatigues du corps dont ils sont dispensés ; si au lieu de vaquer à des fonctions honnêtes, ils regardent le travail avec mépris ; s’ils treuvent qu’il est beau de s’ensevelir dans l’oisiveté & la mollesse, il est impossible que les passions n’exercent tous leurs caprices, & que l’esprit qui conservent toute son activité, ne produise mille monstres. […] Aucun passion n’exerce un plus severe despotisme sur ses esclaves ; les tributs n’adoucissent point son empire : plus on lui accorde plus elle exige.