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12. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

Combien n’avons-nous pas de gens d’esprit qui les exercent ? […] Il n’y a point de profession qu’il ne soit honteux, ridicule et préjudiciable de mal exercer ; mais quand on l’embrasse avec le talent qu’elle exige, on l’honore au lieu d’en être honoré. […] Quelle est la profession qui ne doit pas nourrir celui qui l’exerce ? […] J’en conviens : donc leur profession est flétrissante par elle-même, puisque quelque bien exercée qu’elle soit, elle les expose toujours à des sifflets ignominieux : mauvaise conclusion. […] , p. 145 : « Ces hommes si bien parés, si bien exercés au ton de la galanterie et aux accents de la passion, n’abuseront-ils jamais de cet art pour séduire de jeunes personnes ?

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