Si je prenois pour régle vos succès éclatants, dont j’ai été moi-même quelquefois le témoin enchanté ; je n’aurois ici qu’une chose à faire : ce seroit d’exciter, si d’ailleurs cela n’étoit pas fait, dans les esprits les sentimens d’admiration qui vous sont dus : l’Apologie du Théâtre dès-lors auroit un air de vérité frappant. […] Le Spectateur doit être entre les mains d’un Acteur intelligent, une cire molle susceptible de toutes les impressions : parce que c’est des mouvemens qui l’excite dans ce cœur froid & tranquille, que le tableau tire son état & son prix.