Enfin lorsque Dieu, dont la doctrine condamne à haute voix ces excès, est blasphémé par des peuples impies, et que l’on se fait des Dieux en l’honneur de qui on puisse faire paraître sur les Théâtres des infamies, qui déshonorent également l’âme et le corps. […] Saint Thomas ensuite parlant des Jeux, examine si dans les mots pour rire ou dans quelque autre divertissement, il peut s’y rencontrer un excès qui aille au péché. […] », que tout ce qu’on fait devant être réglé par la raison, les mots pour rire et tous autres jeux, peuvent tomber dans cet excès ; parce qu’ils peuvent n’être pas conformes à la règle. Or cet excès se rencontre en deux manières : La première, lorsque dans les jeux on mêle des actions ou des paroles obscènes ou nuisibles à la réputation du prochain, et alors le jeu devient un péché mortel. […] ». « Si l’excès dans le jeu, dit-il, est un péché, les Histrions dont toute la vie se rapporte au jeu, seront donc toujours en état de péché.