N'écoutons plus ce penser suborneur. » Et la raison en est que les passions s'excitent par les objets et par les fausses opinions dont l'esprit est prévenu. […] Or on ne peut nier que les Comédies, qui sont toutes pleines de ces mauvaises maximes ne contribuent beaucoup à fortifier cette impression; parce que l'esprit y étant transporté et tout hors de soi, au lieu de corriger ces sentiments, s'y abandonne sans résistance, et met son plaisir à sentir les mouvements qu'ils inspirent, ce qui le dispose à en produire de semblables dans l'occasion.